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Les seniors impactés par les troubles du sommeil
En France, un tiers des personnes de plus de 65 ans se plaignent de troubles du sommeil. Les insomnies prennent plusieurs formes et se caractérisent par des nuits qui se fragmentent à cause de réveils nocturnes et/ou de l’apnée du sommeil (arrêt de la respiration), par des difficultés à s’endormir, par des phases de sommeil profond qui se réduisent et nuisent à la récupération, par des couchers plus précoces et des réveils très matinaux, voire nocturnes.
Après 50 ans, c’est donc surtout la qualité du sommeil qui est modifiée et celle-ci dépend de différents facteurs. Les causes principales sont en lien avec des changements de vie ou de l’état de santé et avec la prise de médicaments, mais elles sont aussi dues à une plus grande sensibilité à l’environnement sonore et une moins grande capacité de régulation thermique. Ces effets sont plus au moins présents selon les personnes et ils sont à relier avec la dérégulation des horloges internes : moins de sorties extérieures et d’exercices physiques qui engendrent moins d’exposition à la lumière, moins de relations sociales et un repli sur soi qui facilitent un coucher moins tardif ; autant de situations qui dérèglent le rythme jour/nuit. Certaines douleurs contribuent à modifier la qualité du sommeil (rhumatismes, souffrances osseuses, etc.), tout comme certains troubles respiratoires (asthme, bronchite chronique, etc.) et les ronflements, ainsi que certaines maladies comme le syndrome parkinsonien. De même, certains traitements médicamenteux (corticoïdes, bêtabloquant, diurétiques, antidépresseurs, etc.), peuvent perturber le sommeil.
En savoir plus sur l’apnée du sommeil chez les seniors.
De l’importance du bien dormir pour bien vieillir
Pour s’assurer d’un sommeil qui soit réparateur, en premier lieu, il est important d’adopter une bonne hygiène de vie en pratiquant une activité physique régulière (pour les seniors, opter pour de la gymnastique douce, natation, yoga, etc.). Il est nécessaire de sortir et profiter de la lumière extérieure qui synchronise votre horloge biologique dans une bonne alternance jour/nuit, et d’avoir une alimentation saine et variée. Pour aider l’endormissement, des produits naturels tels que la valériane, la mélisse et la camomille sont préconisés. Une sieste peut être recommandée si sa durée ne dépasse pas une heure et si elle se situe avant 15h. La sophrologie peut être une alternative à la prise de médicaments et à la gestion du stress ; c’est un bon outil pour relâcher les tensions grâce à ses exercices de respiration et de visualisation : le corps se détend, se déconnecte, s’apaise, et amène un lâcher-prise propice à l’endormissement.
Et puis, il est préférable de dormir dans une chambre tempérée (inférieure à 18°C) et dans un lit confortable. Le matelas ne doit être ni trop dur, ni trop mou. La literie a une durée de vie, et il est nécessaire pour le confort et l’hygiène d’en changer tous les 8 à 10 ans. En effet, il est prouvé qu’un matelas neuf favorise un sommeil moins agité et donc plus récupérateur. De même, il existe toute une gamme de produits qui apportent le confort nécessaire pour une nuit apaisée : des oreillers ergonomiques anti-ronflement et d’autres à mémoire de forme, des sur-matelas de confort absorbant… Il est aussi recommandé de changer sa couette et ses oreillers tous les deux ans. Et puis, on l’oublie quelquefois, mais le linge de lit vieillit et se salit. Une bonne occasion aussi, de renouveler sa décoration intérieure.